Ceux qui suivent Mr Hackquarium sur instagram, savent certainement déjà que j’ai reçue ma Prusa mini : commandée un peu de temps avant noël et reçue le jour de mon anniversaire ! (6 mois après)
Dans cet article, je vous livre donc mes premières impressions, et mes 1ers test d’impression, en l’occurence des turbo-exhausteurs et des cannes de rejet.
Mais pourquoi Prusa et pourquoi la prusa mini ?
Certain(e)s diront que je ne suis pas objectfif car I ❤️ Prusa ! La raison en est simple : Josef Prusa, est un des initiateurs du projet RepRap, et son entreprise Prusa est à la pointe en matière de recherche et de fourniture d’équipements d’impression : imprimantes, filaments et logiciels, le tout en logiciel libre et open-hardware !
Fabriquée en Tchéquie et copiée en Chine
J’imprimais déjà assez souvent avec une imprimante Prusa MK2S, qui est l’un des meilleurs modèles que j’ai eu l’occasion d’utiliser. En plus, chez Prusa, tout est documenté ; on même a eu l’occasion de tester leur service de support, un jour férié, pour une question très pointue et la réponse très précise été fournie très rapidement !
Ce n’est pas un hasard si les Chinois copient autant Prusa. Néanmoins, il me semble que un clone est une fausse économie et surtout une qualité moindre, donc que ce soit par soutien pour l’action de Prusa ou pour la qualité de l’outil, j’ai évidemment choisi sans aucune hésitation une Prusa originale !
La Prusa mini
La prusa mini est le fruit des recherches et de l’expérience de Prusa dans le domaine. Elle se matérialise par une petite imprimante FDM pas chère (313.22€ HT), fiable et simple à utiliser, —je voulais imprimer plus que bidouiller mon imprimante— et permet de réaliser des pièces jusqu’à 18*18*18 cm ce qui suffit dans 99% des cas.
Pour le reste, j’ai accès au Bik Lab à des imprimantes plus grandes et même bientôt une Prusa SL1, l’imprimante à résine qualité Prusa !
Option détecteur de filament
Une option particulièrement intéressante est le filament sensor qui permet de détecter lorsque le filament se termine et d’interrompre l’impression pour la reprendre après le changement de la bobine. Pratique pour utiliser les fins de bobine et éviter de flinguer ses impressions !
Assemblage de la Prusa mini
Le manuel est très clair et toutes les étapes d’assemblage sont détaillées. C’est un modèle du genre et beaucoup d’éléments sont vraiment exemplaires ; par exemple les fiches d’inventaire sont fourmies avec des représentation à l’échelle 1/1 des pièces et des vis, du coup pas facile de se tromper
L’étape 15, le 2ème écrou dans la glissière en alu, m’a un peu fait galérer et a failli se transformer en “an absolute fucking nightmare”. Mais à part ça, ça a été un vrai régal. En gros, il y a 5 ou 6 vis à mettre, et autant de branchements à effectuer. Tout cela se fait avec une unique clé Allen, fournie … C’est tout !
L’assemblage peut se faire en 15 à 20 mn, ce qui est ridicule comparé aux 3 après-midi que nous avions passé à assembler la Prusa MK2S (qui était déjà un modèle du genre)
Hack de la procédure d’assemblage !
J’étais assisté pour l’assemblage par un enfant qui a hacké la procédure en entamant le sachet d’oursons haribo avant les étapes où c’était préconisé dans le manuel. Malgré cela, l’assemblage s’est bien déroulé.
Insertion du filament
Que celle ou celui qui n’a jamais galéré pour insérer du filament se lève !
Là, il suffit d’insérer le filament dans le tube translucide en PTFE puis de cliquer dans l’interface sur “Load” … Magique !
Check et calibrage de la Prusa mini
Au 1er démarrage, un assistant rapide vérifie les déplacements des axes XYZ ainsi que les chauffage de la buse et du bed.
Ensuite une procédure de réglage de l’axe Z se fait en imprimant un motif et en réglant la hauteur de la buse, très simplement avec la molette en bas de l’écran avant d’enregister ces paramètres.
Tests avec les turbo-exhausteurs de wikee !
Ce retour d’expérience est surtout fondé sur une comparaison avec l’utilisation d’une Prusa MK2S et surtout d’une Printrbot, autre imprimante légendaire issue du monde de l’open hardware, que j’ai beaucoup utilisée ces derniers mois.
STL Turbo-exhausteur
J’ai choisi d’imprimer des turbo-exhausteurs et des cannes de rejet d’après le modèle proposé par Wikee à l’occasion du projet de turbo-exhausteur libre et gratuit dans le groupe hackquarium.
Les STL sont disponibles gratuitement, sous licence creative commons by-nc sur Cults3D: turbo-exhausteur par wikeee.
PLA Machines-3D
J’ai utilisé le même filament que celui que j’utilise couramment avec la printRbot : le filament noir PLA Machines-3D 1,75mm, que l’on trouve localement en Guadeloupe, chez Matrix 3D Concept.
Le bruit
L’imprimante est particulièrement silencieuse ce qui permet de l’utiliser sans gêne, même dans une pièce où l’on travaille, ça change de la PrintRbot !
Le bed
Le bed autochauffant est fourni en standard avec une plaque en acier à effet ressort ce qui permet de décoller très simplement les pièces imprimées, simplement en tordant la plaque !
Je n’ai absolument pas eu besoin de spatule pour décoller mes pièces.
Le menu et l’interface de contrôle
Comme pour la prusa MK2S, tout se contrôle directement depuis l’imprimante. Le firmware et l’interface sont particulièrement travaillés et fournissent des éléments très pratiques comme l’affichage du temps d’impression, la quantité de filament nécessaire et même une miniature de prévisualisation de la pièce à imprimer.
PrusaSlicer thumbnail
Même pour avec la PrintRbot, j’utilise le slicer de Prusa qui en plus de son efficacité fourmille d’innovations, parmi lesquelles, d’embarquer dans le gcode de la pièce à imprimer une miniature de la pièce.
Un plugin pour octoprint est disponible permettant d’afficher cette miniature dans une infobulle et donc de visualiser la pièce à imprimer dans l’interface. Sur la Prusa mini, cette miniature s’affiche directement sur l’écrant de contrôle !
Les supports d’impression
Un élément qui m’embêtait avec la PrintRbot, c’était les supports d’impression, qui étaient particulièrement difficiles à retirer tellement ils faisaient corps avec la pièce.
J’avais donc pris l’habitude de modéliser des pièces en essayant de ne pas en avoir besoin et sinon, d’utiliser les fonctionnalités de personnalisation des supports, disponibles depuis la V2 de PrusaSlicer. Pour mes 1ers tests, j’ai au contraire choisi l’option “support partout” et je ne suis pas du tout intervenu pour réduire les supports.
Super bonne surprise : les supports se retirent extrèment facilement, à la main, sans galérer et sans avoir besoin d’utiliser d’outil comme une pince !
La SD est morte, longue vie à l’USB !
Un autre élément qui s’avère pratique et sympa à l’usage, c’est la disparition de la SD card, remplacée par une clé USB (fournie avec la dernière version du firmware et quelques exemples d’objets à imprimer pour les 1er tests.
Conclusion : la Prusa mini, un régal !
L’avantage d’avoir commandé l’imprimante dès l’annonce de sa sortie et d’avoir autant attendu, c’est que les imperfections qui pouvaient apparaître sur les 1ers exemplaires ont toutes été corrigées et j’ai donc pu imprimer simplement, sans mauvaise surprise, juste après le montage et le calibrage !
Une imprimante de très bonne qualité pour un peu plus de 300€1 et 20 minutes de montage, c’est juste génial
Cela m’a donc permis d’imprimer facilement ces turbo-exhausteurs avec leurs cannes de rejet, de me pencher davatange sur leur utilisation dans mes bacs que sur l’opépration même d’impression qui s’avère totalement transparente avec la Prusa mini.
Bref, je vais pouvoir imprimer encore plus, tout en ayant davantage de temps pour écrire des d’articles sur le blog et modéliser avec freecad.
@ suivre …
2 Comments for “Test Prusa mini : 1eres impressions”